La Dynamique a souhaité approfondir ses propositions concernant les actes Participation et Gouvernance et a rédigé deux notes en ce sens.
Extrait de l’Acte Gouvernance :
“La France a signé et ratifié il y a plus de trente ans la Convention relative aux Droits de l’enfant, reconnaissant ainsi les droits spécifiques dont bénéficient les enfants, mais surtout leur caractère indissociable. Trente ans plus tard, force est de constater que l’enfance, comprise comme la période de vie entre 0 et 18 ans, est peu visible dans les politiques publiques et que les droits de l’enfant le sont moins encore.
Le modèle social de la France permet aux enfants d’y vivre mieux que dans de nombreux pays. Depuis longtemps, notre pays agit pour les enfants vivant sur son territoire, que ce soit à travers la santé (la PMI), l’éducation (éducation nationale), la protection (ASE), etc. De récentes actions et décisions politiques prouvent l’intérêt qui existe pour les sujets touchant à l’enfance : création d’un secrétariat dédié, lutte contre les violences faites aux enfants, rapport sur les 1000 premiers jours de l’enfant, stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance…
Malgré ces actions entreprises et l’engagement du secrétaire d’Etat nommé en janvier 2019 pour plus de transversalité, les politiques et dispositifs en direction de l’enfance et de la jeunesse demeurent répartis entre différents ministères. Cette absence de stratégie holistique et d’une gouvernance claire nuit à la visibilité et à l’efficacité des politiques publiques de l’enfance, et ne permet pas une approche globale et pluridimensionnelle pour la réalisation des droits de chaque enfant. Une ambition affirmée et des moyens renforcés sont indispensables pour atteindre cet objectif sur le territoire français comme à l’échelle internationale En effet, parce qu’elle a ratifié la CIDE, la France est aussi tenue de tout mettre en œuvre afin d’assurer les prestations nécessaires à l’effectivité des droits de l’enfant, d’assurer leur protection ainsi que leur participation aux décisions qui les concernent, dans sa politique de coopération et de solidarité internationale, comme le précise l’article 4 de la Convention.”